Reboisement : Ngalelle s'engage
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Education : un responsable du mouvement des enseignants du PASTEF indique la voie des réformes
Saint-louis - Ahmadou Bamba Sakho, coordonnateur départemental du Mouvement national des enseignants patriotes (MONEP) affilié au Parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) plaide pour une réforme des examens comme le CFEE, le BFEM et le Baccalauréat qui sont dépréciés.
‘’Il faut réformer ces examens qui sont aujourd’hui déprécies’’, a dit dans un entretien M. Sakho.
‘’Les examens sont dépréciés vraiment cela ne se passe dans les règles de l’art’’, a dit M. Sakho soulignant concernant l’organisation du BFEM que ‘’le contrat de performance signe avec les Inspections d’académie et les Inspections d’éducation et de formation (IEF) qui se concrétisent par un classement ne reflètent pas la réalité du terrain’’.
Selon lui, ‘’il peut arriver que pour les essais et autres examens blancs, un taux de 10 pourcent soit obtenu par un établissement qui peut se retrouver avec un taux de 80 ou 100 pourcent à l’examen’’.
Il estime que ‘’si ces examens étaient organisés dans toute la rigueur nécessaire, ces résultats ne seraient pas si bons’’.
Cette situation est trompeuse pour l’élève, pour les enseignants et pour l’Etat, a dit le principal de Ngui Guelakh, un village situé à une vingtaine de km de Saint-Louis.
Soucieux de l’avenir des enfants qui peuvent réussir avec un encadrement repensé et une organisation plus rigoureuse, il propose que les programmes scolaires soient élagués de tout ce qui est superflu pour l’élève.
Il plaide pour une école plus formative avec des possibilités pour l’apprenant dès l’obtention du BFEM de s’orienter vers des filières de formation qui peuvent aider au développement du pays.
M. Sakho déplore aussi la gestion des cantines scolaires au niveau du ministère signalant que ‘’depuis 2016, notre école court derrière cette direction sans succès pour aider nos élèves à mieux passer la journée à l’école.’’.
Pour lui, ‘’il faudrait utiliser les nouvelle technologies autrement en intéressant els élevés de façon ludique et pédagogique
Cette maladie qui touche le CFEE est entrain de gangrené le baccalauréat, a estimé M. Sakho plaidant pour que les enseignants déplacés soient payés d’avance et qu’ils puissent se prendre en charge au risque d’être à la merci des parents qui leur offrent le gite et le couvert en ces occasions.
Il affirme que le MONEP a pour vocation d’être un intermédiaire entre l’Etat et les enseignants dont l’ambition est d rendre cette école publique plus attractive.
‘’On constate que le rivé s’empare de l’essentiel des postes mis en jeu lors des examens et concours nationaux’’, note-t-il estimant qu’il ‘’faut redonner à l’école publique son lustre d’antan’’.
Pour lui, ‘’L’éducation devrait impulser la rigueur et on constate que c’est le contraire. Il faudrait que les parents soient plus ouverts envers l’école publique de plus en plus délaissée au profit du privé’’.
Il souligne que le MONEP a été le premier mouvement qui a permis la massification du PASTEF et est présent à l’échelle nationale.
Il devra œuvrer, indique-t-il, à favoriser l’avènement d’un climat social apaisé au niveau de l’éducation.
Tamxarite : une fête obtenue grâce à Mansour Bouna Ndiaye
Saint-Louis : La Tamkharite est célébrée le 10ème jour de Mouharram, ou Achoura et la nuit qui le précède. On pourrait comparer cette fête au 31 décembre ou Jour de l’An dans le calendrier grégorien. La nuit et le jour de Tamkharite (achoura) regorgent de grâces et de bienfaits qu’il importe de connaître pour mieux en tirer profit en adoptant une conduite appropriée. En termes de dévotion, il est particulièrement recommandé de jeûner, de réciter le Coran, de prier, d’implorer le pardon, de faire œuvre charitable, de se montrer solidaire avec les nécessiteux et les orphelins et de faire largesses à l’endroit des membres de sa famille.
Profitant de la séance du 27 janvier 1983, fixant le 1er février, fête de la Sénégambie, il avait avec beaucoup de courage introduit l'amendement sur la Tamkharite au grand bonheur de l'immense majorité des sénégalais qui, après cette nuit de réjouissance, devrait, le lendemain, se rendre au travail.
Cette loi, rappelait souvent le regretté Mansour Bouna Ndiaye, a été voté par 17 députés: "En 1974 l'assemblée avait voté les fêtes légales au Sénégal sauf la Tamkharite, alors que moi je n'étais pas encore député".
Selon lui, le président Senghor avait demandé une seconde lecture tout en insistant pour que la Tamkharite ne figure pas sur la liste des fêtes religieuses.
Ainsi, a déclaré Mansour Bouna Ndiaye, une réunion du groupe parlementaire élargie au bureau politique du parti unique de l'époque (UPS) et au gouvernement a été convoquée dans ce sens.
Élu député en 1978, l'édile de la ville de Louga rencontre son oncle , ancien ministre et ancien maire de SaintLouis, Ibrahima Tall qui lui délivra des informations. Il lui confia : "Mon neveu, je sais que tu es courageux, mais Senghor s'oppose à donner le jour de la Tamkharite férié. J'ai rencontré l'iman ratib de Dakar, El Hadji Maodo Malick Sylla, qui m'a dit qu'à chaque audience au palais de la république, Senghor lui disait, je vous reçois, mais la seule condition, n'évoquez pas la Tamkharite".
Profitant du vote, Mansour Bouna récita cette matinée 1000 "Salatoul Alal Nabi" (prières sur le Prophète Mouhamed, PSL) avant d'introduire cet amendement auprès du président Amadou Cissé Dia. Le président de l'assemblée lui demanda de présenter un document écrit avant de saisir le ministre de la fonction publique, de l'emploi et du travail d'alors, Alioune Diagne Mbor, au banc du gouvernement et le rapporteur Alioune Sall de Pikine.
Mansour Bouna Ndiaye s'opposa au renvoi à la commission et sur les 80 députés présents, il n'y eut aucune abstention ou contre. La loi devait passer avec 17 voix (dont celles de Fara Ndiaye et de Boubacar Sall du PDS) parce que ne venant pas du gouvernement. À 12h, radio Sénégal annonçait le vote de la fête de la Sénégambie sans parler de celui de la Tamkharite.
Sans se décourager, Mansour Bouna envoya un courrier dans la journée au président Abdou Diouf pour lui signifier qu'il est prêt à quitter le parlement et dénoncer ces pratiques auprès du peuple. Quelques heures plus tard, le journal de 20 heures annonçait la nouvelle loi sur la Tamkharite.
Pourtant, tenait à préciser Mansour Bouna Ndiaye, le président Diouf recevra les félicitations du Roi Hassan II et du roi Fahd d'Arabie Saoudite pour cette loi qui, à l'époque, avait les allures d'une véritable révolution dans les mœurs politico-religieuses.
Les chefs religieux Serigne Abdou Lahat Mbacké, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh et l'Iman Maodo Sylla adressèrent des courriers à notre député de l'époque, pour l'audace avec laquelle il a défendu sa position. Le Khalife de Touba signifiait à Mansour Bouna Ndiaye qu'il avait la bénédiction divine "nguereumou yallah".
Aujourd'hui , les Sénégalais, rendent un vibrant hommage et adressent des prières à cet homme, car cette loi a permis aux millions de Musulmans Sénégalais de jouir d'un lendemain de Tamkharit chômé et payé , et ils pourront pratiquer en toute quiétude leurs actes de dévotion envers Allah (swt) comme le rappelle ce hadith du Prophète (PSL) : « quiconque aura vivifié la nuit de Achoura par l’accomplissement d’actes de dévotion, sera considéré comme ayant servi Allah (swt) à l’image des proches serviteurs ».
Il est temps de sortir de l’oubli et de magnifier les actes posés par nos Hommes et Femmes, Pour que nul n'en ignore mais aussi pour inspirer la nouvelle et future génération.
Source : Mame Oumar Ndiaye
Fils de Feu Mansour Bouna NDIAYE
Reboisement : les populations de Ngalelle 2000 sur le terrain
Les populations du nouveau quartier Ngalelle 2000 ont sacrifié leur matinée de ce dimanche en menant une activité de reboisement. Elles en ont profité pour enlever les ordures et rendre beau ce petit coin tranquille de Saint-Louis.
Politique : Mody Niang promet son appui à Diomaye tant que...
Saint-Louis – Mody Niang écrivain connu pour ses contributions politiques dans la presse affirme qu’il va accompagner le nouveau régime tant que ses leaders ne dévient pas de la trajectoire tracée jusqu’ici.
”Tanu qu’ils ne dévieront de ce chemin qu’ils ont pris je vais les accompagner”, a dit M. Niang interrogé par des journalistes en marge d’une conférence des anciens de Pastef sur le thème : ”De la gouvernance libérale à la victoire du renouveau patriotique, quelles perspectives pour le Sénégal”.
”J’accompagne Ousmane Sonko depuis 2014-2015 et je le ferais tant qu’ils resteront sur le chemin qu’ils ont pris jusqu’ici”, a dit l’ancien inspecteur de l’éducation qui ne dit ne s’accompagner avec les gens que dans la vérité’.
Il prie pour que ”l’espoir suscité par le nouveau régime ne soit pas déçu comme il l’a été avec les élections de Me Abdoulaye Wade et Macky Sall”.
Il les invite surtout à avoir un comportement irréprochable dans la gestion des ministères et des établissements publics.
Il souhait également qu’aucune personnalité nommé ne suscite le doute auprès des populations quant à ses qualités morales et intellectuelles à mener à bien sa mission.
Revenant sur les gestions des anciens régimes, il signale que ”les socialistes Senghor et Diouf comparé aux libéraux Me Wade et Macky ont fait mieux”.
”Certes il y’avait des dysfonctionnements, des détournements de deniers publics mais ils nous ont laissés un Etat”, a affirmé M. Niang soulignant qu’avec Diouf le Sénégal a hérité d’une bonne fonction publique et d’une bonne administration et d’un bon système de rémunération des salaires également”.
Tout s’est détérioré avec Me Wade en 2000, a dit l’écrivain qui le prend pour le responsable des problèmes dont souffre actuellement le pays.
Abdoulaye Kane
Médias : les journalistes de Louga et Saint-Louis planchent sur la désinformation
Saint-Louis – Une vingtaine de journalistes des régions de Louga et Saint-Louis prennent part à un atelier sur la désinformation en matière électorale.
Cette rencontre est organisée par la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES) dans le cadre de son soutien au processus électoral au Sénégal, en collaboration avec l’USAID.
Cet atelier fournira des connaissances techniques approfondies pour atténuer la désinformation dans les reportages sur l’actualité quotidienne et dans la préparation des élections.
Selon les organisateurs, il marque un début de collaboration entre les journalistes et IFES qui va décerner au terme de cet atelier des certificats aux professionnels des médias sur l’identification de la désinformation.
La formation est assurée par Mountaga Cissé expert en formation numérique et Adele Ravida, directrice pays de IFES Sénégal.
Abdoulaye Kane
Université : les syndicalistes s'opposent à l'arrêt de l'application de la Convention collective à Thiés
Saint-Louis - Les sections du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) des universités et établissements publics du Sénégal dénoncent la suppression de l’application de la convention collective des journalistes à l’université Iba Der Thiam de Thiès, annonce un communiqué.
Cette convention est ppliquée depuis 1994 aux journalistes, techniciens et communicants évoluant dans les universités sénégalaise, souligne ce texte
Lors de sa visite à l’UIDT, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation avait estimé, selon cette source, qu’il ‘’est inconcevable de revenir sur les avantages acquis’’, indique ce communiqué des syndicalistes des universités.
Ils ajoutent que ‘’nos camarades de l’UIDT ont reçu leurs salaires du mois de juin avec des ponctions considérables dues à cette décision.
Ils promettent de mener une lutte jusqu’à la réintégration et le dédommagement des camarades spoliés.
Aboulaye Kane
Euro 2024 : la France passe
La France va jouer les demi-finale de la Couoe d'Europe des Nations en Allemagne après sa victoire sur le Portugal à la série des tirs aux buts.