L’Imam Mouhamadou Abdoullah Cissé a estimé que l’islam est la solution de vaincre la crise multiforme que vit le monde notamment celle morale. ‘’La solution est purement islamique face à cette crise d’une société marquée par l’absence de valeur et l’injustice’’, a dit l’Imam de la mosquée Ihsan de Saint-Louis. Il introduisait samedi une conférence sur ‘’Ethique et justice sociale’’ organisée par l’association de la grande mosquée de Boudiouck un quartier proche de l’Université Gaston Berger (UGB).

Pour le marabout ‘’tous les maux dont suggère la société sénégalaise particulièrement et le monde en général trouve leur solution dans les percepts islamiques’’. Il met en avant la notion d’éthique qui embrasse un domaine vaste allant de la justice à la répartition équitable des biens.

Pour l’Imam du quartier Sud, l’éthique est l’essence de la mission prophétique’’. Il interpelle notamment les juges qui doivent en rendant les verdicts se montrer impartiaux et ne pas y aller avec le cœur.

Il a fustigé les inégalités sociales qui augmentent car ‘’les fidèles ne s’acquittent plus de la zakat convenablement et ne donnent pas l’aumône aux plus démunis’’. Il y a des prisonniers qui sont libérés après de longs séjours, note-t-il plaidant pour une justice plus clémente envers les pauvres qui ne peuvent se payer un avocat pour accélérer les procédures.

L’Imam a taquiné les tenants du pouvoir actuel en leur demandant de lui payer les droits d’auteur pour avoir pendant 25 ans à la tête de l’imamat prôné ‘’le jub, jubbo et le jubal’’. Ils ont changé le jubo par le jabanti, affirme-t-il promettant sur un ton sarcastique de saisir le BSDA.

Tout de même il juge que els initiatives prises par le nouveau régime tendant à promouvoir un nouveau type de citoyen. Cependant il pense que ce dernier doit démarrer dès la naissance pour espérer d’ici 25 ns avoir un nouveau citoyen modèle imbu des valeurs islamiques.

Le président de l’association de la mosquée de Boudiouck Mbissane Ngom a dit que le choix du thème obéit à une volonté de mettre en corrélation léthique en islam et la justice sociale. Un thème qu’ils ont confié à l’Imam Cissé dont l’érudition ey la qualité des sermons est reconnu par les observateurs.

Imam Mouhammedou Abdoulaye Cissé revendique les droits d'auteur pour avoir pendant 25 ans plaidé pour le ''Jub, Jubo Jubal'' transformé en ''Jub Jubbal Jubanti'' par Sonko et Diomaye. Il introduisait samedi une conférence pour les membres de l'Association de la mosquée de Boudiouck. 

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La ville de Saint-Louis va-t-elle remettre ça? La question est sur toutes les lèvres à l'annonce de l'arrivée ce mercredi du leader de Pastef Ousmane Sonko qui a programmé un meeting au stade Mawade Wade. On se rappelle encore la folle ambiance que son déplacement avait suscitée dans la vieille ville en pleine nuit. Beaucoup d'observateurs lient la victoire de ses partisans d'alors à sa descente sur le terrain pour en découdre avec l'édile de la ville Mansour Faye. Ce soir il revient aux pastéfiens de donner la réponse à cette question.

Mamadou Barry, directeur exécutif du consortium d’organisations non-gouvernementales "AACJ Sénégal" déplore le faible taux de décaissement du fonds climat accordé aux pays africains qui pourtant subissent le plus les changements climatiques.

Ce qui est un paradoxe, a dit M. Barry au cours du forum communautaire organisé samedi par son consortium qui regroupe AYC, FEMNET, NATURAL JUSTICE, OXFAM et PACJA.

Il promet d’être le porte-voix de ces pays qui sans émettre le plus de gaz carbonique en subissent le plus les plus conséquences et ne voient pas les fonds destinés à lutter contre ce phénomène.

  1. Barry sera notamment à Azerbaïdjan dans quelques jours pour participer au sommet de la COP 29.

Le problème de l’injustice climatique comme il le dit sera au centre de son plaidoyer en faveur de pays africains.

La ville de Saint-Louis qui abrite pour quelques jours des activités de sensibilisation dans ce sens sera au centre de ses préoccupations.

Il promet de plaider pour cette ville qui vit de plein fouet les conséquences des changements climatiques dans l’ile mais aussi dans le faubourg de Sor.

Saint-louis  - Ahmadou Bamba Sakho, coordonnateur départemental du Mouvement national des enseignants patriotes (MONEP) affilié au Parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) plaide pour une réforme des examens comme le CFEE, le BFEM et le Baccalauréat qui sont dépréciés.

‘’Il faut réformer ces examens qui sont aujourd’hui déprécies’’, a dit dans un entretien M. Sakho.

‘’Les examens sont dépréciés vraiment cela ne se passe dans les règles de l’art’’, a dit M. Sakho soulignant concernant l’organisation du BFEM que ‘’le contrat de performance signe avec les Inspections d’académie et les Inspections d’éducation et de formation (IEF) qui se concrétisent par un classement ne reflètent pas la réalité du terrain’’.

Selon lui, ‘’il peut arriver que pour les essais et autres examens blancs, un taux de 10 pourcent soit obtenu par un établissement qui peut se retrouver avec un taux de 80 ou 100 pourcent à l’examen’’.

Il estime que ‘’si ces examens étaient organisés dans toute la rigueur nécessaire, ces résultats ne seraient pas si bons’’.

Cette situation est trompeuse pour l’élève, pour les enseignants et pour l’Etat, a dit le principal de Ngui Guelakh, un village situé à une vingtaine de km de Saint-Louis.

Soucieux de l’avenir des enfants qui peuvent réussir avec un encadrement repensé et une organisation plus rigoureuse, il propose que les programmes scolaires soient élagués de tout ce qui est superflu pour l’élève.

Il plaide pour une école plus formative avec des possibilités pour l’apprenant dès l’obtention du BFEM de s’orienter vers des filières de formation qui peuvent aider au développement du pays.

M. Sakho déplore aussi la gestion des cantines scolaires au niveau du ministère signalant que ‘’depuis 2016, notre école court derrière cette direction sans succès pour aider nos élèves à mieux passer la journée à l’école.’’.

Pour lui, ‘’il faudrait utiliser les nouvelle technologies autrement en intéressant els élevés de façon ludique et pédagogique

Cette maladie qui touche le CFEE est entrain de gangrené le baccalauréat, a estimé M. Sakho plaidant pour que les enseignants déplacés soient payés d’avance et qu’ils puissent se prendre en charge au risque d’être à la merci des parents qui leur offrent le gite et le couvert en ces occasions.

Il affirme que le MONEP a pour vocation d’être un intermédiaire entre l’Etat et les enseignants dont l’ambition est d rendre cette école publique plus attractive.

‘’On constate que le rivé s’empare de l’essentiel des postes mis en jeu lors des examens et concours nationaux’’, note-t-il estimant qu’il ‘’faut redonner à l’école publique son lustre d’antan’’.

Pour lui, ‘’L’éducation devrait impulser la rigueur et on constate que c’est le contraire. Il faudrait que les parents soient plus ouverts envers l’école publique de plus en plus délaissée au profit du privé’’.

Il souligne que le MONEP a été le premier mouvement qui a permis la massification du PASTEF et est présent à l’échelle nationale.

Il devra œuvrer, indique-t-il, à favoriser l’avènement d’un climat social apaisé au niveau de l’éducation.

 

Saint-Louis : La Tamkharite est célébrée le 10ème jour de Mouharram, ou Achoura et la nuit qui le précède. On pourrait comparer cette fête au 31 décembre ou Jour de l’An dans le calendrier grégorien. La nuit et le jour de Tamkharite (achoura) regorgent de grâces et de bienfaits qu’il importe de connaître pour mieux en tirer profit en adoptant une conduite appropriée. En termes de dévotion, il est particulièrement recommandé de jeûner, de réciter le Coran, de prier, d’implorer le pardon, de faire œuvre charitable, de se montrer solidaire avec les nécessiteux et les orphelins et de faire largesses à l’endroit des membres de sa famille.

Profitant de la séance du 27 janvier 1983, fixant le 1er février, fête de la Sénégambie, il avait avec beaucoup de courage introduit l'amendement sur la Tamkharite au grand bonheur de l'immense majorité des sénégalais qui, après cette nuit de réjouissance, devrait, le lendemain, se rendre au travail.

Cette loi, rappelait souvent le regretté Mansour Bouna Ndiaye, a été voté par 17 députés: "En 1974 l'assemblée avait voté les fêtes légales au Sénégal sauf la Tamkharite, alors que moi je n'étais pas encore député".

Selon lui, le président Senghor avait demandé une seconde lecture tout en insistant pour que la Tamkharite ne figure pas sur la liste des fêtes religieuses.

Ainsi, a déclaré Mansour Bouna Ndiaye, une réunion du groupe parlementaire élargie au bureau politique du parti unique de l'époque (UPS) et au gouvernement a été convoquée dans ce sens.

Élu député en 1978, l'édile de la ville de Louga rencontre son oncle , ancien ministre et ancien maire de Saint­Louis, Ibrahima Tall qui lui délivra des informations. Il lui confia : "Mon neveu, je sais que tu es courageux, mais Senghor s'oppose à donner le jour de la Tamkharite férié. J'ai rencontré l'iman ratib de Dakar, El Hadji Maodo Malick Sylla, qui m'a dit qu'à chaque audience au palais de la république, Senghor lui disait, je vous reçois, mais la seule condition, n'évoquez pas la Tamkharite".

Profitant du vote, Mansour Bouna récita cette matinée 1000 "Salatoul Alal Nabi" (prières sur le Prophète Mouhamed, PSL) avant d'introduire cet amendement auprès du président Amadou Cissé Dia. Le président de l'assemblée lui demanda de présenter un document écrit avant de saisir le ministre de la fonction publique, de l'emploi et du travail d'alors, Alioune Diagne Mbor, au banc du gouvernement et le rapporteur Alioune Sall de Pikine.

Mansour Bouna Ndiaye s'opposa au renvoi à la commission et sur les 80 députés présents, il n'y eut aucune abstention ou contre. La loi devait passer avec 17 voix (dont celles de Fara Ndiaye et de Boubacar Sall du PDS) parce que ne venant pas du gouvernement. À 12h, radio Sénégal annonçait le vote de la fête de la Sénégambie sans parler de celui de la Tamkharite.

Sans se décourager, Mansour Bouna envoya un courrier dans la journée au président Abdou Diouf pour lui signifier qu'il est prêt à quitter le parlement et dénoncer ces pratiques auprès du peuple. Quelques heures plus tard, le journal de 20 heures annonçait la nouvelle loi sur la Tamkharite.

Pourtant, tenait à préciser Mansour Bouna Ndiaye, le président Diouf recevra les félicitations du Roi Hassan II et du roi Fahd d'Arabie Saoudite pour cette loi qui, à l'époque, avait les allures d'une véritable révolution dans les mœurs politico-­religieuses.

Les chefs religieux Serigne Abdou Lahat Mbacké, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh et l'Iman Maodo Sylla adressèrent des courriers à notre député de l'époque, pour l'audace avec laquelle il a défendu sa position. Le Khalife de Touba signifiait à Mansour Bouna Ndiaye qu'il avait la bénédiction divine "nguereumou yallah".

Aujourd'hui , les Sénégalais, rendent un vibrant hommage et adressent des prières à cet homme, car cette loi a permis aux millions de Musulmans Sénégalais de jouir d'un lendemain de Tamkharit chômé et payé , et ils pourront pratiquer en toute quiétude leurs actes de dévotion envers Allah (swt) comme le rappelle ce hadith du Prophète (PSL) : « quiconque aura vivifié la nuit de Achoura par l’accomplissement d’actes de dévotion, sera considéré comme ayant servi Allah (swt) à l’image des proches serviteurs ».

Il est temps de sortir de l’oubli et de magnifier les actes posés par nos Hommes et Femmes, Pour que nul n'en ignore mais aussi pour inspirer la nouvelle et future génération.

Source : Mame Oumar Ndiaye
Fils de Feu Mansour Bouna NDIAYE

Les populations du nouveau quartier Ngalelle 2000 ont sacrifié leur matinée de ce dimanche en menant une activité de reboisement. Elles en ont profité pour enlever les ordures et rendre beau ce petit coin tranquille de Saint-Louis. 

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