Santé : la DSME parie sur la presse pour atteindre ses objectifs
Dr Amadou Doucouré, directeur de la santé de la mère et de l’enfant compte sur la presse pour vulgariser les bonnes pratiques en matière de santé de la mère et de l’enfant. Pour lui, un journaliste bien formé peut être un bon ambassadeur de la santé de la mère et de l’enfant
DR Doucouré a fait cette déclaration à Thiès où pendant quatre jours des journalistes spécialisés en santé ont été regroupés pour échanger sur le sujet.
‘’Nous pensons qu'un journaliste qui est très bien formé peut-être un bon ambassadeur de la santé de la République, de la santé de la mère, de l'enfant et du nouveau-né.’’, a dit Dr Doucouré qui compte multiplier ces genres de rencontres pour mieux imprégner les professionnels de la communication des réalités de la santé de la mère et de l’enfant.
Rappelons qu’une convention lie l’Association des journalistes en santé et la direction de la santé de la mère et de l’enfant. Ainsi plusieurs rencontres et ateliers figurent à l’agenda de cette association.
Il espère avec l’implication de la presse ‘'atteindre les objectifs de développement durable de 2030 qui consistent à une réduction de la mortalité maternelle à 110 pour 5.900 vivantes, la réduction de la mortalité néo-natale à 12 pour 1.900 vivantes et la réduction de la mortalité infantile-juvénile à 20 pour 1.900 vivantes. ‘’
Des solutions seront aussi trouvées au problème de l’accès à l’information soulevés par les journalistes durant cet atelier avec l’instauration d’un chargé de communication au ministère qui va servir d’interface entre les deux entités.
Ces rencontres ont réuni les points focaux de l’Ajs dans les régions accompagnés de confrères spécialisés en santé et des membres de la DSME.
L'UGB a abrité le Sommet régional sur le leadership et l'impact des carrières
L'Université Gaston Berger de saint louis, à travers le programme de bourses de la fondation MasterCard et l'Africa careers Network (ACN), ont organisé le sommet régional sur le leadership et l'impact des carrières.
ce sommet réunit des étudiants, chefs d'entreprises, universitaire et décideurs pour discuter de l'insertion professionnelle des jeunes diplômés en afrique.les intervenants dont docteur Fatou Camara, Mme Val Wiggeet et Mr le recteur de l'Université Gaston Berger de saint louis ont souligné l'importance de faciliter la transition des jeunes vers le marché du travail, notamment par des incubations et des mises en relation avec les recruteurs.
Pour atteindre cet objectif, MasterCard établira des partenariats avec des institutions académiques et des ONG, le programme offrira un soutien financier, un encadrement personnalisé, des stages pratiques et des opportunités de réseautage, assurant que chaque boursier acquière les compétences nécessaires à sa réussite.
Mastercard s'engager à former 1000 boursiers, dont 70% de femmes, dans les domaines suivants domaine du digital, de l'agriculture, de la santé et de l'ingénierie d'ici 2030, en fin de faciliter leurs accès à des emplois.
Il est porté à la connaissance des bacheliers scientifiques et techniques que la campagne de réception des demandes d'admission au programme de bourses de la fondation MasterCard à UGB est ouvert du 10 au 24 février 2025.
Pour être éligible le bacheliers doit appartenir à l'un des 4 catégorie suivant.
Bacheliers sénégalais et étrangers de l'année 2024 , inscrits dans les UFR suivant S2ATA, 2S et L'IPSl. L’événement se déroulait sur deux jours, le premier sommet est organisé la 11 février 2025 à Dakar (king Fahd place). L’UGB a accueilli le dernière sommet régional sur leadership est l'impact des carrières aujourd'hui le 13 février 2025 a l'incubateur.
Cet éventuellement a été très riche en activités avec la présence du Mr le recteur de l'Université Gaston Berger de saint louis et les entreprises privées au niveau national et international.
Site web NDAR NEWS TV
Drame à l'UGB : un étudiant retrouvé mort dans sa chambre
Un étudiant a été retrouvé mort dans sa chambre dans la nuit du 10 février.
Il fait partie de la promotion p31 de l’UFR SJP (Science juridique et politique) au département droit public logé au campus social plus précisément village A , blog G8 chambre 8.
Les autorités compétentes ont été informées. Une enquête est ouvertes afin de déterminer les causes de ce tragique événement.
Nous exprimons nos sincères condoléances à ses proches et à la communauté universitaire touchée par cette perte.
Transport : Mbacké première étape d'une série de visites du FDTR dans les régions
Une mission du Fonds de Développement des Transports terrestres (FDTT), conduite par son Administrateur M. Bara SOW et comprenant plusieurs de ses collaborateurs, a débuté son programme national de visites dans les gares routières du Sénégal le samedi 8 février 2025.
Monsieur Mandiaye FAYE, Directeur de la Circulation et de la Mobilité à la Direction générale des Transports routiers(DGTR) du Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens(MITTA) accompagnait, également, la mission qui s’est imprégnée des problèmes à travers des échanges sur l’organisation et la modernisation des gares routières.
Les gares routières de Touba et de Mbacké ont constitué la première étape qui va se poursuivre dans toutes les régions du Sénégal. Le déplacement a permis de faire l’état des lieux et de recueillir les préoccupations des acteurs parmi lesquels Messieurs Baye NDOYE et Mame Mor DIOP respectivement, président de la gare routière de Touba et président départemental de la gare routière de Mbacké. Ils ont soulevé des questions liées à la vétusté du parc des véhicules de transport public, aux besoins de financement et de formation des acteurs, à l’inexistence de contrat légal de travail des chauffeurs et au manque de professionnalisation dans ce secteur stratégique de l’économie nationale.
Egalement, d’autres préoccupations; qui ont trait à la discrimination dans l’octroi des financements de renouvellement du parc, à la dégradation des infrastructures notamment dans les gares routières, à l’urgence de la modernisation des gares routières, aux problèmes de salubrité et d’éclairage, et à la désorganisation du secteur aggravée par la concurrence déloyale; ont retenu l’attention de la délégation.
Face aux multiples interrogations des acteurs notamment des chauffeurs, transporteurs, gérants et usagers de ces gares routières, M. Mandiaye Faye Directeur de la Circulation et de la Mobilité à la Direction générale des Transports routièrs (DGTR) et M. Bara Sow, Administrateur du FDTT ont apporté des réponses en insistant sur l’urgence de la modernisation des gares routières, du renouvellement du parc et de la professionnalisation des acteurs.
Dans le même sillage, l’Administrateur du FDTT M. Bara SOW, a expliqué aux nombreux acteurs, présents dans les deux rencontres, la mission du FDTT de contribuer au financement de la modernisation des systèmes de transports publics, non sans rappeler les conditions d’éligibilité aux programmes de renouvellement du parc contenues dans des plaquettes distribuées à cet effet. Il a assuré que, désormais, les critères d’équité et de transparence seront respectés conformément à la volonté des nouvelles autorités qui ont mis en bonne place le secteur du transport dans le nouveau référentiel des politiques publiques « Vision Sénégal 2050 ».
Fatima Fall Niang : une carriére dédiée au patrimoine
Ancienne directrice du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS) rattaché à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Fatima Fall Niang, nouvellement admise à faire valoir ses droits à la retraite est une figure incontournable quand on parle de Saint-Louis et de son patrimoine pour avoir joué un rôle capital dans l’inscription de la ville tricentenaire sur la liste du patrimoine mondiale de l’Unesco en 2000.
»Le jour où l’information a été donnée, j’étais à Dakar avec l’ancien directeur du CRDS, Abdoul Kadir Haidara. Quand je lui ai dit que Saint-Louis était sur la liste du patrimoine mondial, il n’en croyait pas ses yeux et je lui dis que ce n’est donc pas une blague, le quotidien national +Le Soleil+ en avait fait ses choux gras », se souvient-elle.
Mme Niang se rappelle de la synergie qui a prévalu à l’époque entre les acteurs culturels à Saint-Louis pour obtenir ce résultat.
»Il y avait entre les acteurs du tourisme et les autorités, une synergie mais aussi une complicité, et les gens se faisaient confiance dans le travail qui nous a pris deux ans. Mais cette inscription nous avait tous surpris », se remémore-t-elle.
Pour Fatima Fall Niang, cette surprise s’explique par l’omission du volet communication.
»Il fallait sensibiliser les propriétaires des maisons anciennes, les autorités », explique-t-elle reconnaissant avoir trouvé une oreille attentive auprès de l’ancien maire de Saint-Louis de 1984 à 2001, le défunt Abdoulaye Chimère Diaw (1922-2021).
Pour la conservatrice, ce n’est pas tous les maires qui peuvent avoir cette sensibilité pour le patrimoine.
En 2016, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture avait menacé de retirer Saint-Louis de la liste du patrimoine mondial après la destruction de maisons historiques.
Le gouvernement de l’époque, notamment, le ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye avait annoncé des mesures prises par les autorités pour remédier à cela.
Fatima Fall Niang pense que pour maintenir Saint-Louis sur cette liste, il faut se rapprocher des autorités et les sensibiliser, car dit-elle, »parfois comme les propriétaires, elles aussi peuvent ignorer l’importance de ce patrimoine ».
»Beaucoup de travail a quand même été entamé depuis l’inscription, malheureusement à un moment donné, cela s’est estompé ou bien complètement arrêté, ce sont toutes ces questions qu’il faut reprendre », indique-t-elle.
La passionnée du patrimoine a aussi participé au travail sur l’inscription du »Ceebu Jën » (riz au poisson) [Plat national du Sénégal] inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en décembre 2021.
Elle a pris part à beaucoup d’activités pour sensibiliser les restaurateurs, les femmes par rapport à l’utilisation nocive des bouillons, au type de riz, etc.
Fatima et ses autres collègues ont aussi bénéficié d’accompagnement des agents de la Saed, d’Africa Rice [centre du riz pour l’Afrique], de l’Isra, des chercheurs de l’Ugb, etc.
Elle a coécrit un livre intitulé »Ceebu Jën – un patrimoine bien sénégalais » avec le professeur Alpha Amadou Sy. L’ouvrage a reçu le premier prix aux »Gourmand Awards 2023 » en Suède, dans la catégorie »patrimoine immatériel-livres et magazines ».
Destinée à ses débuts à l’enseignement
Sa présence dans la conservation du patrimoine est comme dit-elle, »un cheveu dans la soupe », car Fatima Fall Niang était destinée à ses débuts à l’enseignement qu’elle a exercé pendant deux ans au lycée Diéry Fall à Bambey en tant que professeur d’art sous l’encadrement du célèbre éducateur Ibrahima Fall.
Son entrée au Centre de recherche et de documentation du Sénégal a été possible à la faveur du départ à la retraite du doyen Adama Sylla.
Elle ne cesse d’ailleurs de le remercier pour lui avoir signalé la vacance du poste l’incitant à postuler parce que persuadé de ses capacités à exercer le métier de conservateur.
A son arrivée, Fatima trouvera un terrain favorable et évoluera sous l’aile protectrice de l’ancien directeur Abdoul Kadir Haidara et du Dr Thilmans. Des années plus tard, elle succédera à M. Haidara.
Elle reconnaît avoir beaucoup profité de l’entregent de ces derniers pour trouver des bourses de formation et se perfectionner dans ce métier.
Ce qui lui a permis »de beaucoup voyager pour se renforcer ».
»J’ai beaucoup voyagé à travers le monde. J’ai fait presque quatre continents sur les cinq », révèle Fatima Fall Niang. Elle a été aussi à l’origine du jumelage entre les communes de Saint-Louis et Douala Premier au Cameroun.
Ces retrouvailles entre les deux communes autour de leur patrimoine ont été sanctionnés par des déplacements du maire de Saint-Louis au Cameroun et du maire de Douala premier dans la vieille ville.
Fatima Fall Niang a ainsi exploré à côté de la conservation d’autres créneaux en s’essayant à la médiation culturelle, à la communication, au management apprise à l’Institut sénégalais de management et à l’enseignement qu’elle a souvent et continue à exercer à l’école du patrimoine africain au Bénin.
Une retraite à l’Ecole du patrimoine africain du Bénin
C’est d’ailleurs au pays du président Patrice Talon qu’elle continuera à faire valoir ses compétences, car elle a accepté un poste de conservatrice d’un musée d’art contemporain de Cotonou en 2023 après une première sollicitation repoussée en 2018.
»Je n’étais pas disponible, j’avais des engagements, le CRDS était en chantier, il y avait beaucoup de choses à finir, il fallait chercher des ressources et les laisser sur place », souligne Mme Niang soucieuse de la continuité au CRDS.
Selon elle, d’autres actions sont attendues cette année pour renforcer cette coopération. »Au-delà du Bénin et du Cameroun, je peux apporter ma contribution, mon expérience en Afrique et ailleurs, comme en France, en Allemagne, en Espagne ».
Crises dans le monde : Imam Mouhammedou Abdoulaye Cissé prescrit l'Islam
L’Imam Mouhamadou Abdoullah Cissé a estimé que l’islam est la solution de vaincre la crise multiforme que vit le monde notamment celle morale. ‘’La solution est purement islamique face à cette crise d’une société marquée par l’absence de valeur et l’injustice’’, a dit l’Imam de la mosquée Ihsan de Saint-Louis. Il introduisait samedi une conférence sur ‘’Ethique et justice sociale’’ organisée par l’association de la grande mosquée de Boudiouck un quartier proche de l’Université Gaston Berger (UGB).
Pour le marabout ‘’tous les maux dont suggère la société sénégalaise particulièrement et le monde en général trouve leur solution dans les percepts islamiques’’. Il met en avant la notion d’éthique qui embrasse un domaine vaste allant de la justice à la répartition équitable des biens.
Pour l’Imam du quartier Sud, l’éthique est l’essence de la mission prophétique’’. Il interpelle notamment les juges qui doivent en rendant les verdicts se montrer impartiaux et ne pas y aller avec le cœur.
Il a fustigé les inégalités sociales qui augmentent car ‘’les fidèles ne s’acquittent plus de la zakat convenablement et ne donnent pas l’aumône aux plus démunis’’. Il y a des prisonniers qui sont libérés après de longs séjours, note-t-il plaidant pour une justice plus clémente envers les pauvres qui ne peuvent se payer un avocat pour accélérer les procédures.
L’Imam a taquiné les tenants du pouvoir actuel en leur demandant de lui payer les droits d’auteur pour avoir pendant 25 ans à la tête de l’imamat prôné ‘’le jub, jubbo et le jubal’’. Ils ont changé le jubo par le jabanti, affirme-t-il promettant sur un ton sarcastique de saisir le BSDA.
Tout de même il juge que els initiatives prises par le nouveau régime tendant à promouvoir un nouveau type de citoyen. Cependant il pense que ce dernier doit démarrer dès la naissance pour espérer d’ici 25 ns avoir un nouveau citoyen modèle imbu des valeurs islamiques.
Le président de l’association de la mosquée de Boudiouck Mbissane Ngom a dit que le choix du thème obéit à une volonté de mettre en corrélation léthique en islam et la justice sociale. Un thème qu’ils ont confié à l’Imam Cissé dont l’érudition ey la qualité des sermons est reconnu par les observateurs.
Conférence religieuse : l'Imam Cissé réclame ses droits d'auteur à Pastef
Imam Mouhammedou Abdoulaye Cissé revendique les droits d'auteur pour avoir pendant 25 ans plaidé pour le ''Jub, Jubo Jubal'' transformé en ''Jub Jubbal Jubanti'' par Sonko et Diomaye. Il introduisait samedi une conférence pour les membres de l'Association de la mosquée de Boudiouck.
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Campagne : Sonko va-t-il relever le défi de la mobilisation ?
La ville de Saint-Louis va-t-elle remettre ça? La question est sur toutes les lèvres à l'annonce de l'arrivée ce mercredi du leader de Pastef Ousmane Sonko qui a programmé un meeting au stade Mawade Wade. On se rappelle encore la folle ambiance que son déplacement avait suscitée dans la vieille ville en pleine nuit. Beaucoup d'observateurs lient la victoire de ses partisans d'alors à sa descente sur le terrain pour en découdre avec l'édile de la ville Mansour Faye. Ce soir il revient aux pastéfiens de donner la réponse à cette question.
Cop 29 : l'ASI va porter le message de Saint-Louis
Mamadou Barry, directeur exécutif du consortium d’organisations non-gouvernementales "AACJ Sénégal" déplore le faible taux de décaissement du fonds climat accordé aux pays africains qui pourtant subissent le plus les changements climatiques.
Ce qui est un paradoxe, a dit M. Barry au cours du forum communautaire organisé samedi par son consortium qui regroupe AYC, FEMNET, NATURAL JUSTICE, OXFAM et PACJA.
Il promet d’être le porte-voix de ces pays qui sans émettre le plus de gaz carbonique en subissent le plus les plus conséquences et ne voient pas les fonds destinés à lutter contre ce phénomène.
- Barry sera notamment à Azerbaïdjan dans quelques jours pour participer au sommet de la COP 29.
Le problème de l’injustice climatique comme il le dit sera au centre de son plaidoyer en faveur de pays africains.
La ville de Saint-Louis qui abrite pour quelques jours des activités de sensibilisation dans ce sens sera au centre de ses préoccupations.
Il promet de plaider pour cette ville qui vit de plein fouet les conséquences des changements climatiques dans l’ile mais aussi dans le faubourg de Sor.